Ségur de la Santé est-il un mauvais accord ?
Un nouveau collectif apolitique et non syndiqué « Santé en danger » recherche des insatisfaits et réclame un Ségur2.0. Des corporations et syndicats soignants IDE organisent des états généraux. Que devons nous en penser ? Voici notre analyse.
Le 13 juillet 2020, trois organisations syndicales représentatives de la Fonction Publique Hospitalière (FPH) ont signé l’accord relatif à la FPH. La CFE-CGC ne siégeant pas au Conseil Supérieur de la FPH, n’a pas participé aux négociations.
Aurions-nous signé cet accord ?
Il faut prendre en considération ces augmentations quasi immédiates.
Le travail de fond sur la revalorisation des grilles des personnels soignants, médico-techniques et de la rééducation ainsi que la construction d’un régime indemnitaire plus lisible et plus transparent constitue la seconde étape. La CFE-CGC veillera en particulier à ce que les cadres de santé (cadres de santé et cadres supérieurs de santé) soient revalorisés au même titre que tous les soignants afin que leur rémunération soit à terme au même niveau que celles des cadres administratifs et techniques. Nous proposons qu’une fois remis à plat, l’ensemble du régime indemnitaire soit intégralement versé dans le complément de traitement indiciaire, sans perte de salaire net pour l’ensemble des agents. Des actions restent à mener pour les sages-femmes, une nouvelle fois pénalisées par l’ambiguïté de leur statut « Ce corps de statut médical est classé en catégorie A au sein de la FPH ». De même, les cadres administratifs et techniques, fortement mobilisés lors de la crise sanitaire du printemps doivent également voir leurs rémunérations revalorisées à hauteur de leur engagement quotidien.
Par conséquent, si la CFE-CGC avait siégé, elle se serait positionnée dans le camp des organisations réformistes et responsables.
La CFE-CGC acteurs-santé aurait signé cet accord.
C’est notre vision de l’accord au CHU de TOURS.
F.H.